Le BICP (Brevet International de Chasse Pratique)
Il est composé de deux grandes épreuves :
- le Travail à terre (en deux parties):
- action de chasse normale : C’est un field de gibier tiré mais plus aux sens « chasse pratique ».
- « Le cherché-perdu » : c’est la recherche d’un oiseau blessé. C’est dire qu’on traine et pose un oiseau au sol (hors de la vue du chien et du conducteur), puis on demande au chien de le retrouver et de le rapporter. Le conducteur ne doit pas se déplacer.
- Le Travail à l’eau (en deux parties) :
- une recherche d’un canard blessé : On plume légèrement et lâche un canard sur la berge, ce dernier doit aller à l’eau et se réfugier dans une roselière à proximité (hors de la vue du chien et du conducteur). On doit laisser suffisamment de temps au canard pour qu’il puisse aller se cacher. Dans cette épreuve il est primordial d’avoir un plan d’eau approprié. C’est-à-dire une roselière bien fournie à une vingtaine de mètres de la berge espacée par une zone d’eau libre dans laquelle le chien n’a pas pied. Petit schéma "théorique" de la configuration du site :
Le chien doit reprendre et remonter les émanations jusqu’à le débusquer de la roselière, à ce moment-là, le tir de l’oiseau s’opère. Le chien doit le rapporter et le donner assis, aux pieds. Cet exercice nécessite que le chien sache parfaitement nager, sans faire remous pour ne pas dissiper les émanations laissées par le canard. Le chien quête sur l’eau comme il le ferait à terre. Il prend une parallèle avec les émanations laissées par le canard.
- le rapport en eau profonde : on lance un canard à l’eau, à la vue du chien, il doit le rapporter au commandement.
Sur chaque atelier le chien est noté :
A la fin de l'épreuve en fonction des points acquis, on lui attribue un BICP de 1ère catégorie, 2e catégorie ou 3e catégorie.
Les épreuves du BICP qui doivent être l’image exacte de la chasse pratique avec tir du gibier ont comme but de mettre en évidence les capacités des chiens d’arrêt dans toutes les phases de leur action avant et après le coup de feu. En effet, un bon chien d’arrêt doit, non seulement trouver le gibier, l’arrêter, mais encore être en mesure de retrouver le gibier blessé pour rendre le service que lui demande l’utilisateur et respecter l’éthique de la chasse.